Morts de peur

 On n'aime pas que notre miroir nous dise la vérité. Et le miroir de Teodor Limann nous rappelle quelques situations ou impressions vécues dans notre quotidien de "col blanc assisté par ordinateur".
On est volontaire pour être brocardés mais à condition que ce soit rigolo; ce n'est pas le cas de ce livre trop sérieux, parfois élitiste par le vocabulaire utilisé. Ou à condition d'y trouver des issues, un rêve d'évasion. Pas mieux. De l'entreprise à l'action humanitaire il n'y aurait pas de solution épanouissante. L'auteur est semble-t-il désabusé. Le blues du cadre qu'il est ne se sent pas utile, qui ne trouve pas le sens de sa vie et qui finirait par nous le communiquer. Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir...

Quelques réactions à vif : 
" des choses justes, mais un ensemble très pessismiste : ça gâche, dommage ..."
"un vrai constat, pas pessimiste, mais réaliste"
"dépeind bien ce qui se passe aux sièges sociaux, dans les grandes entreprises notamment"
" quelques passage rigolos et très réalistes, mais une fin lourde et longue (je me suis endormie !)"
"finalement, nous sommes dans une entreprise comme les autres !"

bref, chacun y a trouvé un passage qui lui parle comme s'il y était ! du vécu, quoi !